Jeu: deux humeurs avec les mêmes mots - Anne-Léonore

 MOTS À INCLURE

 
Brume  - Pluie – Rituel – Lumière – Esprit – Monstre – Montagne – Chariot
 
Texte 1 (sombre)
 
Après plus d’une heure de marche, j’aperçus enfin la lumière du jour qui perçait à travers la canopée. Il me semblait que je sortais d’un long tunnel creusé sous la montagne, et qui m’avait plongée dans une obscurité angoissante. Des gouttes de pluie tombaient sur mon visage et me ramenaient progressivement à la vie. Combien de temps étais-je restée enfermée et que m’était-il arrivé ?
 
Mon esprit dans la brume ne m’aidait absolument pas à me souvenir. La peur au ventre, je commence à courir, je trébuche et m’écroule de tout mon long dans ce qui semble être une coulée de boue. À mon réveil, un flash : je me souviens avoir été enlevée pour servir dans un rituel macabre organisé par des monstres qui se régalaient à regarder des humains se battre jusqu’à la mort sur des chariots de feu.
 
Comment m’en suis-je sortie ? Toujours rien. Ma mémoire me faisait encore défaut !
 
Texte 2 (joyeux)
 
Sur une montagne lointaine, les habitants d’une forêt avaient perdu le sens de la fête suite à un rituel pratiqué par un mauvais esprit. Insectes, oiseaux et mammifères se lamentaient et imploraient le retour de la joie perdue. Mais pour cela, il fallait qu’un évènement hors du commun se déroule dans la forêt. Cet évènement devait aussi demander à tous tolérance et un grand esprit d’ouverture.
 
Et voilà qu’un jour, une coccinelle prit son courage à deux mains et décida de révéler à tous ses voisins de la forêt son amour caché pour un être qui ne ressemblait à personne du coin. Elle brava les regards désapprobateurs et annonça son mariage avec Monstre, qui fit peur à tout le monde.
 
À ce moment, la pluie s’arrêta et la brume se dissipa. La lumière devint éblouissante et des chariots de feu entrèrent en piste pour accompagner les amants jusqu’à l’église. Et depuis ce jour, la joie et l’esprit de fête revinrent dans la forêt. De leur côté, la coccinelle et son monstre (de mari) vécurent heureux et eurent de nombreux enfants. FIN.