Témoignage de Jean-Jacques Steiner
Il ne faut jamais trop parler à l’atelier d’écriture OTIUM, animé par l’excellente et talentueuse Graziella Corvini.
Si en réplique à une remarque vous dîtes: « Je râle mais ne me plains pas » ou constatez que « Cela n’arrive qu’aux autres » et que vous préférez « Les silences éloquents », alors attention… Chacune de ces affirmations pourront faire l’objet de la dissertation pour la semaine suivante, et l’ont été. Si vous restez mutique, vous serez alors une pièce de cinq francs, une marche de la cathédrale St-Pierre, une gomme, un crayon ou un animal. Et bien d’autres choses encore.
Et c’est la magie de l’écriture et les choix de Graziella, qui nous entraînent dans des histoires que l’on aurait jamais soupçonnées, et nous poussent dans nos derniers retranchements du lâcher prise et de l’imaginaire.
Finalement, quel que soit le sujet distribué, personnel ou collectif, « Je reviens toujours à ce que je suis quand j’écris ». Encore une parole de trop bienheureuse, qui fera naître en moi, indétectable auparavant, un hommage sublime et respectueux à un vieil ami lors de nos derniers adieux.
Merci aux Centres OTIUM, à Graziella Corvini, d’offrir à tout un chacun l’opportunité de participer à cet atelier d’écriture, source de richesse infinie et exploratrice de nos capacités inattendues et parfois stupéfiantes.
Jean-Jacques Steiner