La pensée
La pensée est définie par Google comme une énergie, une sorte de pulsion électrique, venant de « notre centrale électrique » qui envoie un signal à tout notre corps pour le traduire en émotion, et un comportement qui définit notre vie.
Selon Saint Augustin (354 - 430) 4e et 5e siècles : Il a vécu principalement à la fin de l'Empire romain et est l'un des principaux Pères de l'Église chrétienne.
Nicolas de Flue (1417 – 1487) 15e siècle : Mystique suisse, ermite et conseiller spirituel, connu comme saint patron de la Suisse.
Blaise Pascal (1623 - 1662) Philosophe, mathématicien et physicien français, il a vécu au 17e siècle
Quant à Blaise Pascal la pensée est ce qui distingue l'homme des autres créatures, car elle permet de réfléchir sur sa propre existence et se tourne à explorer nos contradictions de la condition humaine. Sa réflexion sur la "grandeur et misère de l'homme" me parle, car elle me rappelle que penser, c’est accepter de se voir avec sincérité : à la fois fragile et capable de grandeurs infinies. Sa manière de mêler raison et foi, de chercher à voir au-delà de ce que l’esprit peut saisir, entre en résonance avec ma propre manière de ressentir le monde. C’est la pensée qui révèle la dualité humaine : sa grandeur par la capacité de raisonner, et sa misère avec la conscience de sa propre finitude .La pensée doit reconnaître ses limites et s'ouvrir à la foi, car la raison seule ne peut atteindre toutes les vérités. Elle est un outil pour chercher le sens de la vie, mais elle doit être humble face au mystère infini qui est Dieu.
Ces trois figures m’inspirent à voir la pensée comme un chemin vers la compréhension de soi, des autres, et du mystère de l’existence. C’est un parcours d'exploration et de questionnements, traversé par des doutes mais aussi par l’émerveillement sur le chemin tracé par notre Créateur. Penser, pour moi, c’est accepter cette hypersensibilité non pas comme un fardeau, mais comme une force qui enrichit et approfondit ma manière de vivre et de percevoir.
Tamara Veyrat