ODE AU CENTRE OTIUM

À LA SORTIE DE MON ODYSSÉE

APRÈS UN LONG VOYAGE.
AVEC SES MULTES ÉPREUVES
À  OUBLIER,
LES YEUX DANS LE VAGUE,
J’ATTENDS LA MARÉE.

ON M’A DIT
QU’IL Y A UNE ÎLE
QUI S’APPELLE
OTIUM.
JE VEUX L' ATTEINDRE
AU GRÈS DES COURANTS,
TOUTES VOILES AUX VENTS.

MON REGARD AU LOIN,
ASSIS SUR LE GRAND MÂT,
JE LA CHERCHE  
À TRAVERS LES NUAGES.

LÀ-BAS 
SE TRANSFORMENT 
LES PENSÉES
À LA COULEURS GRISES
DES ORAGES.

LÀ-BAS 
LE TEMPS QUI PASSE,
ATTEINT UN RIVAGE
APAISÉ.

COMME ULYSSE,
JE FINIRAIS
PAR TROUVER,
LA PÉNÉLOPE 
DE CETTE ÎLE.

OTIUM ,
SUR TON ÎLE,
JE VAIS GRANDIR,

SUR TON ÎLE,
JE VAIS CHANGER
MA VIE.

OTIUM,
JE SAIS QUE
SANS TOI,
JE PASSERAIS,
À CÔTÉ
D’UNE PARTIE 
DE MOI-MÊME