écriture, sors de ce corps !
« Ecriture sors de ce corps » ! Cette phrase prononcée par Patricia
résume bien notre rencontre du jeudi 12 septembre, pleine de
partage, de bienveillance et de douceur. Où chacun a repris ses écrits
de notre précèdent travail en groupe pour dévoiler ce qui parfois reste
inexprimé au fond de nos âmes, ce que même nos larmes ne
parviennent pas à dire. Faire une ronde, se tenir les mains et ainsi
passer à l’autre le meilleur de ce qui nous anime, voilà la plus douce
expression d’amour.
Nous sommes un groupe de battantes, nos soupirs sont apaisants,
nos voix s'élèvent pour se libérer, et ces mots »libre, liberté,
libération» planent souvent tel cet esprit d’écriture autour de nous,
Nos plumes glissent sur le papier pour déchiffrer nos émotions,
apaiser des douleurs invisibles, pour s'oublier un instant, ou bien
plutôt pour se retrouver, et comprendre ce qui nous traverse. Nous
apprenons à mieux nous comprendre, car chaque texte est un reflet
de nous-mêmes, comme un miroir, mais aussi comme des ponts
tendus vers l'autre, vers soi, et vers cette partie de nous qui, veut
vivre et aimer.
Nous écrivons pour ne pas nous laisser enfermer dans nos corps
fatigués, dans les murs de nos souffrances de toute sorte, même
celles de notre enfance. Écrire, c'est affirmer que nous sommes bien
plus que nos maladies, que nous sommes des personnes fortes et
conscientes, avec des rêves, des histoires à partager, et des voix qui
comptent. Continuons à écrire et à croire en la force de nos mots, car
à travers nos écrits, nous trouvons ensemble du réconfort, notre
vérité, et peut-être, la vraie guérison. (Comme dans nos textes « des
libellules et des bambous » chacun peut retrouver sa phrase déjà
passée dans nos lectures et discussions)
Tamara V.