Pourquoi j'écris - Patricia Treier
Adapter sa compréhension par la lecture d'un livre. Le suivi des phrasés. La recherche d'un mot compliqué dans le dictionnaire nous permettra de s'en souvenir. Parfaire, éclaircir ses courriels ou
écrire simplement à sa famille, savoir faire une belle lettre administrative pour en récolter les fruits. Etc,
la liste est exhaustive. L'écriture est importante, elle permettra d'aplanir les non-dits.
Serait-ce pour moi une thérapie douce, libératrice ou vitale? une façon silencieuse de m’exprimer sans
filtre?
Moi à la verve parfois un peu trop acérée.
André Gide, je le cite, disait : "c’est le défaut qui grossit de chacun le plus vulgaire!"
(Journal 1889-1939, bibliothèque de la Pléiade, Édition Gallimard, 1951, page 285-286).
Pourtant, je ne veux jamais être blessante, mais la dérive n’est jamais bien loin. Alors le silence est de
mise sur des propos qui pourraient être regrettés. Mais attention, je ne sais plus qui a dit, que le silence
est le plus grand des mépris ? Mais pour moi le silence est d’or et la voix est d'argent. Il faut savoir
se taire à certaines occasions, peut-être encore plus important que de parler pour ne rien dire...
Le satyrisme que je manifeste et qui est enclin aux propos mordants ; qui est porté à la médisance, mais
les gens n’aiment pas les moralistes ou les personnes aux sens critiques trop cuisants.
La trajectoire dans l’échange des mots est souvent lâchée trop vite, trop tard et interlocuteur qui la reçoit
en pleine face, aura peut-être une perception parfois choquante, violente, douloureuse ou simplement
mal comprise. Moi qui laisse trop souvent échapper ma spontanéité sans diplomatie. Car la balle au
rebond peut être alors mal perçue, celle-ci risquerait d’être dévastatrice pour celui qui l’interpréterait
comme une gifle envoyée. L'avantage de l'écriture est de pouvoir se relire et changer la symbolique de
sa phrase. Adoucir le poids des mots.
Pourtant, dans ma nature profonde les métaphores utilisées sont là pour limiter la casse de mes propos.
J’adapte celles-ci en dérision, l'humour est mieux perçu dans l'intonation verbale.
Mais que dire encore dans le «pourquoi j’écris» les paroles s’envolent, les écrits restent !
Attention, proverbe qui invite à la prudence, en rappelant que, contrairement aux paroles, les écrits ne
s’évanouissent pas dans l’air et laissent des traces qui peuvent être compromettantes.
Avec le temps qui s’étiole, il me serait douloureux de voir tous mes souvenirs s’estomper dans la finitude de ma vie, la peur presque maladive de sombrer un jour dans l'Alzheimer. Les regards embarrassés de mes proches aimés de mon oublieuse mémoire, mon ciel où j’avais établi mes pénates. De me lever un matin, de dire à mon tendre époux, " qui êtes-vous ? "
Je mets aussi mes pensées par écrit pour ne pas entrevoir la nature humaine trop négativement. Rendre
la communication en milieu extérieur tempérée, comme les conversations au quotidien. Dans l’action
d’une discussion ensemble d'une optique dénuée de confrontation et d’échange de points de vue
respectueux et convenus apaisés.
Trop souvent en m’exprimant verbalement, je crains que mes propos dépassent mon imagination,
l’interprétation mal perçue. Mais je sais aussi être bienveillante, emphatique, mais au vu de la
consternante banalité des conversations électroniques, je n’appartiens pas au monde numérique
dévastateur des réseaux sociaux. Ces écrits sans queue ni tête, souvent agressifs !
Si à la demande de cet atelier d’écriture, dont mon premier thème est « pourquoi j’écris » alors je suis
contente de participer à ce premier texte rendu est d’exprimer mais aussi pour terminer avec un regard
paisible réaliste, une certaine forme philosophique.
Quoique, dans ces temps calamiteux mêlés entre l'ampleur des discordances des politiques, les
catastrophes naturelles, les guerres dont tous ces hommes tombés aux combats au nom de notre Sainte
Démocratie, nos Libertés d'expressions, nos Libertés tout court. La menace nucléaire, la destruction de
notre planète ainsi que du genre humain. La vie devient parfois stratégiquement compliquée voire
extrêmement difficile, il ne faut pas paniquer, rester dans l’instant présent se laisser bercer par le rythme
de sa propre existence, s'y cramponner mais surtout ne pas psychoter.
Et très modestement, j'espère que cette tentative de ce premier essai sera perçu sur une note
d'optimisme, dans mon sillage échanger une forme de paix !
Paix que je recherche comme une réconciliation avec mon monde...
écrire simplement à sa famille, savoir faire une belle lettre administrative pour en récolter les fruits. Etc,
la liste est exhaustive. L'écriture est importante, elle permettra d'aplanir les non-dits.
Serait-ce pour moi une thérapie douce, libératrice ou vitale? une façon silencieuse de m’exprimer sans
filtre?
Moi à la verve parfois un peu trop acérée.
André Gide, je le cite, disait : "c’est le défaut qui grossit de chacun le plus vulgaire!"
(Journal 1889-1939, bibliothèque de la Pléiade, Édition Gallimard, 1951, page 285-286).
Pourtant, je ne veux jamais être blessante, mais la dérive n’est jamais bien loin. Alors le silence est de
mise sur des propos qui pourraient être regrettés. Mais attention, je ne sais plus qui a dit, que le silence
est le plus grand des mépris ? Mais pour moi le silence est d’or et la voix est d'argent. Il faut savoir
se taire à certaines occasions, peut-être encore plus important que de parler pour ne rien dire...
Le satyrisme que je manifeste et qui est enclin aux propos mordants ; qui est porté à la médisance, mais
les gens n’aiment pas les moralistes ou les personnes aux sens critiques trop cuisants.
La trajectoire dans l’échange des mots est souvent lâchée trop vite, trop tard et interlocuteur qui la reçoit
en pleine face, aura peut-être une perception parfois choquante, violente, douloureuse ou simplement
mal comprise. Moi qui laisse trop souvent échapper ma spontanéité sans diplomatie. Car la balle au
rebond peut être alors mal perçue, celle-ci risquerait d’être dévastatrice pour celui qui l’interpréterait
comme une gifle envoyée. L'avantage de l'écriture est de pouvoir se relire et changer la symbolique de
sa phrase. Adoucir le poids des mots.
Pourtant, dans ma nature profonde les métaphores utilisées sont là pour limiter la casse de mes propos.
J’adapte celles-ci en dérision, l'humour est mieux perçu dans l'intonation verbale.
Mais que dire encore dans le «pourquoi j’écris» les paroles s’envolent, les écrits restent !
Attention, proverbe qui invite à la prudence, en rappelant que, contrairement aux paroles, les écrits ne
s’évanouissent pas dans l’air et laissent des traces qui peuvent être compromettantes.
Avec le temps qui s’étiole, il me serait douloureux de voir tous mes souvenirs s’estomper dans la finitude de ma vie, la peur presque maladive de sombrer un jour dans l'Alzheimer. Les regards embarrassés de mes proches aimés de mon oublieuse mémoire, mon ciel où j’avais établi mes pénates. De me lever un matin, de dire à mon tendre époux, " qui êtes-vous ? "
Je mets aussi mes pensées par écrit pour ne pas entrevoir la nature humaine trop négativement. Rendre
la communication en milieu extérieur tempérée, comme les conversations au quotidien. Dans l’action
d’une discussion ensemble d'une optique dénuée de confrontation et d’échange de points de vue
respectueux et convenus apaisés.
Trop souvent en m’exprimant verbalement, je crains que mes propos dépassent mon imagination,
l’interprétation mal perçue. Mais je sais aussi être bienveillante, emphatique, mais au vu de la
consternante banalité des conversations électroniques, je n’appartiens pas au monde numérique
dévastateur des réseaux sociaux. Ces écrits sans queue ni tête, souvent agressifs !
Si à la demande de cet atelier d’écriture, dont mon premier thème est « pourquoi j’écris » alors je suis
contente de participer à ce premier texte rendu est d’exprimer mais aussi pour terminer avec un regard
paisible réaliste, une certaine forme philosophique.
Quoique, dans ces temps calamiteux mêlés entre l'ampleur des discordances des politiques, les
catastrophes naturelles, les guerres dont tous ces hommes tombés aux combats au nom de notre Sainte
Démocratie, nos Libertés d'expressions, nos Libertés tout court. La menace nucléaire, la destruction de
notre planète ainsi que du genre humain. La vie devient parfois stratégiquement compliquée voire
extrêmement difficile, il ne faut pas paniquer, rester dans l’instant présent se laisser bercer par le rythme
de sa propre existence, s'y cramponner mais surtout ne pas psychoter.
Et très modestement, j'espère que cette tentative de ce premier essai sera perçu sur une note
d'optimisme, dans mon sillage échanger une forme de paix !
Paix que je recherche comme une réconciliation avec mon monde...
Patricia Treier